Talon et pointe et pas de polka.
Elles me transportent d’emblée dans un autre temps, L’âge heureux exactement, nous voulions tous devenir ballerines et ballerins, presque tous.
Elles ne ressemblent pas le moins du monde à des chaussons de danse, ces grolles, mais le grain est là. La position aussi, ne serait-ce pas une esquisse de troisième. Chaussant cette double blêmitude, on pourrait voler qui sait, s’envoler loin, planer sans fin, ça a l’air si souple, si indulgent, ça doit envelopper le pied comme une seconde peau aimante et hop.
© Naoko Tamura
Une chose vraie, quoi. Multipliée par deux.