Liev est resté un instant immobile, puis il s’est mis à tourner lentement dans le soleil. La cour était déserte. Il était bien au centre. Il tournait lentement dans le soleil. Et puis, quand il a jugé que cela avait assez duré, il est rentré de nouveau, un calme sourire aux lèvres. Il se disait que c’était suffisant, qu’il n’avait besoin de rien de plus. Et c’était suffisant en effet. Son esprit était serein et il y avait quelque chose de large et de généreux qui s’ouvrait dans sa poitrine.
« Sonia. »
Philippe Annocque, Pas Liev