petits gabarits

Penser qu’on vivra jamais dans cet astre

Parfois me flanque un coup dans l’épigastre

Jules Laforgue

 

Le 20 août 1887, il y a 132 ans, nous quittait le bien-charmant, bien-aimé, bien-tout Jules Laforgue.

Il y a à peu près 5 ans, nous avions commis, mon vieux complice Xavier Brillat et moi, ce court-métrage en guise de salut fraternel et crépusculâtre.  Mais je n’étais pas sûre, l’avais gardé confidentiel (mot de passe : épigastre). Et puis zut, le voilà, sinon sans reproche, du moins sans fard ni retouches.

 

 

 

 

 

 

Le 22 septembre 2014 exactement, j’étais allée chez Nakagawa-sensei avec une vieille caméra à cassette. De retour à Paris, commencé un premier montage. Resté tel quel.
Il faudra le refaire, gommer la voix de l’interviouveuse, hausser un peu celle de Nakagawa, ajuster les couacs des raccords musique. Du boulot ! Et nul matériel pour l’exécuter, à cette heure. Dans l’urgence, j’envoie tout de même le film, tel quel.

Musique  Pierre Ferragut

Au château de Rentilly, Valentine (15 ans)  s’étonne que j’aie emporté une petite laine. Oh, je sais pas, si jamais le soleil venait à manquer…

Et Valentine, levant les yeux au ciel immaculé, Regarde, où pourrait-il bien se cacher ?

Elle avait raison, le soleil ne s’est pas défilé une seconde aujourd’hui, même dans la salle de spectacle.