Peux-tu imaginer un de tes contemporains qui n’aurait chez lui ni ordinateur, ni instrument de musique, ni même de télévision et de radio, et qui de surcroît ne pratiquerait aucun sport ?
Je ne sais pas si on pourrait dire que c’est quelqu’un qui est pauvre. Mais c’est quelqu’un qui n’a pas de chance. Dommage qu’il ne puisse connaître ces choses qui font partie du siècle. Il y a sûrement des gens comme ça dans des pays comme l’Amérique du Sud, des pays pauvres.
Tu n’avais pas à chercher aussi loin : il y a un tel spécimen devant tes yeux…
Oh ! Je suis désolé…
Propos recueillis par Hervé Guibert,
Les enfants exceptionnels [ici, Emmanuel] L’Autre journal