Caliméro

ptite forme

Certes, il y a des indices. Rater une marche et tomber devant l’abribus, avoir envie de tout annuler tout à trac, ne pas supporter le moindre contact avec le sac à dos d’un usager du métro, fût-ce une belle étrangère. Mais il y a un truc qui ne trompe pas. Être happé à la devanture d’une pharmacie par le spectacle d’une paire de charentaises et soupirer, Comme on doit être bien là-dedans !

 

miroir

 

gaijin forever

 

Les étrangers du coin s’extasient sur mon niveau de japonais. Pour la vie quotidienne, je sais faire certes, mais dès qu’on aborde des sujets spécifiques… Et puis non, là encore, je me vante. Mon japonais est un japonais de survie. Aidez-moi ! Ne me tuez pas ! Pas tout de suite !

 

bouee

le sapin de l’été

 

Ça va toujours mieux en le disant. Car figure-toi que ça n’allait pas du tout, oh là là, ô ma mère. Ça va beaucoup mieux depuis que j’ai mis un mot dessus. Un doigt d’abord puis un mot, une expression, sous le charme.

D’abord tu tombes et ensuite tu restes sous le charme. Sous cet arbre singulier. Où tu n’es pas si bien que ça d’ailleurs, en proie à l’agitation – au lieu de t’assoupir paisiblement tu fais des siestes drôlement agitées sous le charme – mais tellement moins mal que sous d’autres frondaisons.

Voilà, c’était juste ça, pas de quoi en faire une montagne non plus.

 

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Ah, tu trouves que ça sent le sapin, toi aussi.

sérieux (manque de)

 

Paris était vide aujourd’hui. Vide vide vide. Une nouvelle cruciale à révéler à la terre entière et la ville est vide. Un post salvateur à poster au plus tôt car il console de tout, il nous consolera de tout. Seul grain de sable, l’illustration précise qu’il nécessite. Or, les bibliothèques sont vides, les librairies pourtant pleines de beaux-livres sont vides pour moi. Quand je m’enquiers, la tête des libraires se vide d’un coup. On doit parfois se rendre à l’évidence romantique. Un seul Ernst vous manque et tout est dépeuplé.

 

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patience et longueur de temps…