C’est pas sale
c’est du thé
C’est pas sale
c’est des cendres
C’est pas sale
c’est une valse

c’est un rat
Le rat des villes et le rat des champs, Gustave Moreau (détail)
C’est pas sale
c’est du thé
C’est pas sale
c’est des cendres
C’est pas sale
c’est une valse
Ouvre les yeux, que diable. Vois ce tapis d’or pur déroulé à tes pieds. Ce sont toutes les heures qu’il te reste à vivre ; oui, toutes les heures que tu as devant toi avant de mourir (variante : avant la rentrée, c’est pareil).
Or, elles te filent entre les doigts comme
du sable surfin
impossible à
rattraper
Je venais de lire une nouvelle de Pierre Autin-Grenier qui m’avait terrifiée. Et je tombe dans la rue sur un pigeonneau coincé entre un baquet de plantes et la paroi de verre de la terrasse d’un café. Qu’est-ce qui me prend. Je l’attrape et le ramène à la maison. Depuis, il fait la gueule.
Ah oui, la citation :
Dans une mare de sang mêlé de plumes, à grands coups de machette deux bandits en riant dépeçaient un ange. (L’ange au gilet rouge)