Le peu de jardinage que je sais, je le dois à Frances. Dans son jardin de l’arrière-pays niçois, je touchai pour la première fois à un râteau de jardinage. Je commençai à ratisser sous le soleil et très vite, devinai sous les dents de l’instrument des légumes qui ne demandaient qu’à sortir à ciel ouvert. Je m’attendais à des carottes, des navets. Ce furent des pommes de terre. Et c’est exactement à ce moment-là, et non avant, que je compris POURQUOI on disait : “pomme de terre”. J’avais 28 ans. L’autre siècle, le vrai.