Les zincs se perdent, à Paris. Rien que dans mon quartier, plusieurs ont disparu. Les autres ont changé.
L’autre jour, quand même, dans l’un des rares qui soient restés, deux peintres en bâtiment :
– Quand je bouffais avec ton père, on rigolait tellement qu’on mangeait froid tout le temps.
Frédéric Berthet, Paris-Berry
chanson de pluie, un peu (pardon)
musique Ryotaro Sudo
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Dans une des multiples boîtes laissées chez Mer, alors que je cherchais tout autre chose, je tombe sur un vieux cahier intitulé Les vies parallèles. Un scénario écrit quand j’avais 20 ans. Aucun souvenir de l’avoir fait. Ici ou là, d’accord, un tic d’écriture que je reconnais bien mais le reste, les personnages, l’histoire, c’est quelqu’un d’autre qui les a imaginés.
On aurait VRAIMENT plusieurs vies.
– Pourquoi dites-vous que vous avez eu des difficultés à classer vos souvenirs ?
– Parce que c’est vrai.
Robert Pinget, Autour de Mortin
Parce que nous nous sommes croisés deux fois en une demi-heure dans le quartier, il se lance, Est-ce que j’ai une chance avec vous, Mademoiselle ?
Mademoiselle. Allah est grand et Dieu existe.
Le héros de l’un des tout premiers livres qu’on m’ait offerts était un moineau surnommé l’Ébouriffé. Pour l’interpeller, on disait Eh ! Oh ! L’Ébouriffé !
My kingdom pour le retrouver.
ifnothinghappens 