C’était à la fin du cours de danse
mon moment préféré.
Même les pas de bourrée
– pourtant les pas de bourrée –
n’arrivaient pas à la cheville des adages
ports de bras à n’en plus finir, d’un côté, de l’autre
cambrez bien
– pour une fois qu’on avait le droit de se cambrer –
au rythme du piano adagio de la pianiste.
Et une et deux et trois et attention, c’est la dernière…
révérence
Adage, c’est aussi
Amour, amour, quand tu nous tiens…
Qui a deux femmes perd son âme, qui a deux maisons perd la raison
Visage qui pleure, abeille le pique
Elad Lassry, Untitled (Ghost), 2011
vidéo vue à Rentilly, samedi après-midi