Souley

santé, Souley

Ce matin j’entrouvre la porte et je vois qu’il en tombe comme qui la jette.

ou bien

Parfois j’en viens à me demander, non sans en nourrir quelque inquiétude, si à la place d’une cervelle que d’aucuns jugent déjà un peu évaporée, je n’aurais pas tout bonnement dans la tête une grosse boîte de camembert vide.

Tu aurais adoré, je crois, Toute une vie bien ratée

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santé, Souley

Pour te faire rire, où que tu sois.

Alors que je rédigeais hier des lettres administratives – il faut de la constance, believe me – devant une série lambda sur l’ordi, un personnage dit : « Bonne question » et au même moment, une voix dans mon smartphone répète : « Bonne question ».

Si c’est pas creepy…

 

 

santé, Souley

Tu fus le premier à me parler de l’Afrique.

Vous aviez cela en commun avec Noémi. Quand tu nous as quittés, nous nous sommes retrouvées Noémi et moi devant des thés verts dans le jardin de la Mosquée, nous demandant : « Comment faire maintenant ? »

Tu avais un job à l’ambassade du Mali où tu recevais de malins Maliens. Voyant ton sang-mêlé, ils venaient vers toi avec assurance, Écoute, mon frère… et tu leur répondais, Écoutez, Monsieur, je suis pas votre frère… Ça nous faisait pleurer de rire.

Fela le grand, c’est aussi grâce à toi. Je crois que quand j’ai écouté pour la première fois WATER NO GET ENEMY, le ciel m’est tombé sur la tête.

Voici le lien pour la version originale et la pochette de mon vieux vinyl (était carrée ma pochette mais bon, les femmes sont là) :

https://www.google.com/search?q=fela+kuti+water+no+get+enemy&rlz=1C5AVSZ_enFR612FR612&oq=fela+Kuti&aqs=chrome.1.69i57j0l2j69i60j0l2.6781j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8