Je retrouvais parfois des crottes de souris dans la maison de Kyoto. Ça faisait partie du quotidien.
Un jour, une pomme avait été grignotée, un bon tiers. Plus tard, j’avisai un furet sur le balcon. Le lendemain, il dédaigna l’orange que je lui avais laissée en offrande sur la table de la cuisine, exactement au même endroit que la pomme. De minuscules pelures orangées abandonnées deçà delà signalaient qu’il avait essayé mais que franchement, entre nous, c’était répugnant.
Quand j’ai logé chez Ryotaro cet automne, il n’ y avait pas moins de quatre chats. Adieu souris, adieu furets.