Ce jour, Anatole est malheureuse comme
– Malheureux, on dit malheureux, non ?
– Malheureuse, je te dis
– M’enfin…
– C’est une fille, fiche-moi la paix. Cela dit, ta question n’est pas infondée, il ne fait pas froid à la maison, malgré l’hiver (bis). Or, il y a ce constat. Malheur il y a.
– N’exagérerais-tu pas un ptit peu ?
– J’ai ce penchant, je l’avoue
– Ha ha !
– Ne triomphe pas pour autant. Le confort n’est pas tout. Anatole se pose des questions. En plus, elle pleure tout le temps.
– Aïe
– Tu brûles. C’est peut-être la faute à Stéfane

– Comment que tu causes…
– Oh lâche-moi, on est en ouik. Elle ne m’a rien dit, j’ai juste cette impression
– Laquelle ?
– Qu’elle est malheureuse comme mes pierres
– Permets-moi de t’arrêter une seconde, ça ne veut rien dire
– C’est une expression personnelle.
– Comme tes pierres ?
– Xactement
– Tu as bu ?
– Oui
