Changer ses habitudes, tout est là. On peut apprendre par cœur des passages de La recherche, se mettre au finnois, s’initier au shamisen, suivre des cours de cuisine thaï, acquérir un vivarium, s’intéresser à la technique du boulier, perfectionner son trictrac. Ou bien ouvrir un polar islandais, un soir. Au matin, tenter de se rappeler qui est Sigurdur Oli, et Erlendur, et Elinborg déjà, et Matthildur, et Valgerdur, qui est homme et qui est femme et un émetteur ? Quel type d’émetteur ? demanda Erlendur. Vive le polar islandais (L’homme du lac, Arnaldur Indridason, excellente traduction d’Éric Boury).
Ou alors un boulier.