quand j’écris le premier vers
j’ignore tout du deuxième
j’allais dire du second
voici déjà le quatrième
le quatrain c’est le second
il n’y a pas de troisième
les tercets bientôt viendront
si le courage m’entraîne
et je commence un tercet
mû par la nécessité
d’aller au bout du sonnet
au fond ce n’est pas chinois
n’importe qui a le choix
de pratiquer comme moi
Jean-Claude Pirotte, Sonnets vagues