c’est un chat mourant qui m’observe
il me demande guéris-moi
toi l’homme à qui j’accorde foi
il ne suffit pas de m’aimer
à ta façon un peu distraite
tu devrais pouvoir me soigner
si tu étais ce dieu des bêtes
que certains disent que tu es
or je lui parle doucement
maintenant au-delà des ans
il est compagnon de mes veilles
il est présent quand je m’éveille
et je suis certain qu’il m’attend
quelque part dans un creux du temps
(i.m. Chamisso)
Jean-Claude Pirotte, Sonnets vagues