Avant de partir, Gwen m’a fait cadeau de l’ « athame » ; saurai-je m’en servir ?
Ne convient pas que vous raconte. Mais avec toutes les histoires d’oiseau qui me tombent dessus cet été…
Du côté de la mer, il y a les échassiers.
On ne saura jamais de quelle espèce particulière il est question mais on a envie de les voir d’un peu plus près.
Autant que j’en ai pu juger, ils mesurent un mètre cinquante environ, et leur plumage est gris terne.
Pas besoin de briller, les oiseaux. Pas besoin d’être conformes aux canons du siècle. Ça me rappelle les yeux des héroïnes de Villiers, absolument sans éclat, pas la moindre étincelle, « atones ». On a de plus en plus envie d’y aller voir. Or, c’est interdit :
à peine essayez-vous de vous rapprocher d’eux que la troupe s’envole instantanément dans un bruit de gifles sèches
Pourquoi est-ce si désirable de traverser le miroir, de passer à travers les murs, de pénétrer dans le cercle des grands oiseaux gris – non pas gris souris mais gris éléphant – et comment fera-t-il ? Il le fera.